Chaque chanson lui colle à la peau, faite sur mesure, pour elle, elle est inclassable, tantôt tendre ou sauvage, charmeuse ou diabolique (…) elle s’investit totalement, elle chante de sa voix chaude et grave, du murmure caressant au cri, elle chante avec ses bras déployés, avec toutes les nuances d’émotions à lire sur son visage, elle chante à fleur de peau, elle se donne corps et âme dans chaque chanson, et c’est un enchantement. Elle est phénoménale !
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Paule-Andrée Cassidy singt so gut und expressiv, dass man die Texte versteht, auch wenn man die Sprachen nicht beherrscht
– Paule-Andrée Cassidy chante si bien et de façon si expressive, que l’on comprend les paroles, même si on ne maitrise pas la langue –
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Paule-Andrée Cassidy est devenue la première québécoise, hier, à remporter le prix Jacques Douai, décerné depuis 2007 en France. Cette distinction est remise à un artiste, une personnalité ou une structure qui, par son action ou son oeuvre, fait vivre la chanson francophone, le répertoire et les idéaux portés par Jacques Douai.
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Le Prix Jacques-Douai 2015 honore deux grandes dames de la chanson. La Québécoise Paule-Andrée Cassidy et la Française Marie-Thérèse Orain, deux chanteuses peu connues du grand public, ont été honorées lundi à Barjac (Gard) par le jury de ce prix, présidé par Jacques Bertin.
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Avant ces deux artistes, le prix Jacques Douai a notamment été remis à Gérard Pierron, la Maison pour tous de Beaucourt en Territoire de Belfort, Rémo Gary, Hélène Martin et Philippe Forcioli, Véronique Pestel, Gilbert Laffaille et Nathalie Fortin, Le Limonaire, Michel Bühler, Michel Boutet et Presque Oui l’an dernier. Autant de personnalités rares mais essentielles à la chanson.
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Un concert de Paule-Andrée Cassidy, c’est assez rare à Paris, ça se déguste. Ça se distille des yeux, ça se dévore des oreilles, ça fait battre le coeur. Paule-Andrée est une chanteuse plutôt sur la réserve dans la vie, qui sur scène se donne totalement, tour à tour tendre et sauvage. Elle est toute entière investie dans chacune de ses chansons, avec des nuances d’interprétation dont elle seule a le secret. J’ai eu la chance de l’approcher à diverses reprises, j’ai également chroniqué son dernier album «Libre échange» qui est de toute beauté.
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Sur scène, elle étire doucement ses bras à l’horizontale, et ils n’en finissent plus de s’allonger dans un mouvement jamais figé. Il serait vain d’essayer
de la mettre dans une catégorie, chanteuse à textes, chanteuse de charme, de tango ou même de rock, elle est tout cela à la fois. C’est une artiste attachante, profonde et d’une féminité à fleur de peau dont elle sait si bien jouer sur la scène, devenant parfois aussi sensuelle qu’une Gréco des débuts. Finissons par le principal dont je n’ai pas encore parlé,
sa voix qui coule chaudement vers notre sensibilité à nous, en transmettant sa force de conviction émotionnellement chargée.Article complet
Passer des heures à écouter cet album de Paule-Andrée Cassidy est une délectation et une invitation à chanter, à danser, à rêver. La voix de la chanteuse québécoise est chaude et sensuelle, les modulations jubilatoires tant l’enregistrement du CD est soigné. Les ambiances sonores sont du meilleur effet, le piano de Vincent Gagnon si léger, et les passages d’un bandonéon délicatement féériques. La sensualité poétique n’excluant pas un grain de violence, certains titres sont plus ardents comme Ma chanson (texte de Stéphane Robitaille) ou Perspective Nevski (assez rock). Bien sûr comme à l’accoutumée chez P.A. Cassidy, figurent des morceaux en langue espagnole sur des rythmes de tango argentin, et alternent compositions (d’elle-même avec Reggie Brassard) et reprises de grands morceaux (Je chante pour de Gilles Vigneault, Va danser de Gaston Couté). Le CD se termine en beauté par un Léonard Cohen des plus envoutants ; il est magnifique, contenu et contenant, et la pochette si élégante.